mardi 23 août 2016

Modélisation-Restitution monumentale, cas du site de BANASA

  
 
 Si tous les chemins mènent à Rome, toutes les représentations du monde romain ne doivent pas nécessairement emprunter le même chemin.

Le patrimoine est aujourd’hui protégé et apprécié par le public comme le reflet de son histoire. Cependant, sa lisibilité est difficile. La notion de patrimoine s’étend et fait appel à des connaissances de plus en plus vastes, de plus en plus variées, et la civilisation contemporaine, dans son mode de vie quotidien, s’éloigne de jour en jour de la vie de nos ancêtres. Le patrimoine dans son ensemble devient donc plus inconnu, plus archéologique mais aussi plus attirant, recelant des mystères ou des rêves de temps oubliés.

    Ce patrimoine est aujourd’hui parcellaire et complexe. Il est en effet riche de ses nombreuses occupations au cours du temps mais a aussi subi les vicissitudes de l’histoire.

    Un monument peut donc être à la fois composé d’une multitude de couches de transformations visibles ou conscientes qui ont pour conséquence d’en interdire une lecture immédiate ; ou être en partie détruit par la force ou l’abandon et offrir ainsi une image incomplète.

    Il faut donc donner au public les clés de la connaissance de ce patrimoine afin qu’il puisse mieux le comprendre et se l’approprier.
     
   En guise de conclusion , ce projet est consacré à la modélisation et la restitution 3D du site archéologique de BANASA « région de KENITRA »,  vue que ce site présente l'avantage d'être tout récemment restauré.

mardi 18 novembre 2014

Le 59éme anniversaire de la fête de l’indépendance : fierté et honneur marquant l’histoire contemporaine du Maroc.

   Le 18 Novembre de chaque année notre royaume marocain célèbre avec fierté et honneur l’événement commémorable de son histoire contemporaine,  aussi bien marqué par le célèbre discours de l'indépendance prononcé par le Souverain « Sidi Mohammed Ben Youssef»  devant un peuple en liesse afin d’engager toute sa Nation entière dans un effort d'édification d'un Maroc libre, moderne et démocratique.



   La célébration du 59éme anniversaire de la fête de l’indépendance est sans doute, une occasion majeure pour prendre une piste de réflexion dans notre histoire contemporaine, afin de se remémorer et mettre l’accent sur le contexte historique de cette grande époque dont l'aboutissement n'a pas été chose aisée ; bien évidement c’est une légende gravée sur les parois de l’histoire contemporaine ; qui est essentiellement, que le fruit d'un grand sacrifice et d'une lutte ininterrompue dont le détonateur fut la révolution du Roi et du Peuple, le 20 août 1953. Ainsi, le royaume marocain n’a goûté le délice de l’indépendance qu’après une longue et âpre lutte, prouvant la dignité et la fierté de nos ancêtres, dont des martyrs sont tombés sur le champ d’honneur et de lourds sacrifices ont été consentis par toutes les couches sociales marocaines sans exception.   



   En revanche, le soulèvement qui avait suivi l’exil du Souverain en 1953 était tel qu’il a obligé le gouvernement français à mettre fin au traité du Protectorat et à accorder la pleine souveraineté au Maroc.  Après les négociations de Saint-Germain en Laye, et notamment l’entretien du 6 novembre ayant réuni le regretté Souverain avec Antoine Pinay, la libération du Maroc était acquise, qui a donné par la suite au royaume marocain le visage d’un Etat moderne, démocratique et souverain,  qui représente essentiellement la vision donné par le souverain Mohammed V, qui a pu regagner le Royaume et son retour a eu lieu le 16 novembre 1955. S’ensuivirent trois jours de liesse intense et de ferveur indicible à travers tout le Maroc.



    Finalement, en date de 18 novembre 1955, jour de la fête de trône, Sidi Mohammed Ben Youssef, qui a été intronisé le 18 novembre 1927 a donc célébré la prière du vendredi à la mosquée Hassan à Rabat et y a prononcé le discours du Trône où il a officiellement proclamé l’indépendance du Maroc. Aussi bien, en ce jour mémorable Il avait prononcé cette phrase demeurée célèbre : “Nous nous réjouissons de pouvoir annoncer la fin du régime de tutelle et du Protectorat et l’avènement de la liberté et de l’indépendance”. 
 “Nous sommes passés de la bataille du petit Jihad à celle du grand Jihad “, a-t-il poursuivi, donnant ainsi le ton: le combat politique contre le Protectorat pour la libération étant achevé, il fallait désormais engager celui du développement, de l’unité nationale, de la mise en place des institutions démocratiques et du parachèvement de notre intégrité territoriale. Il fallait construire un Etat, l’enraciner dans ses valeurs ancestrales que sont l’Islam, la liberté, le progrès, la solidarité avec les peuples, la démocratie et le pluralisme.